Après une longue absence, Catherine revient dans la maison de son enfance. Son frère, Ismaël, et ses deux filles, Esther et Cassandre, lui ont demandé de revenir car le vieux domaine est vendu. L’argent servira à rembourser les dettes laissées à la mort de leurs parents et pour l’aînée, Esther, à reprendre la discothèque où elle travaille comme serveuse. Avant que Catherine ne signe l’acte de vente, Lozen, l’amie d’enfance de Catherine et d’Ismaël, propose d’éviter l’inévitable, sans succès. Retour à la Cerisaie raconte l‘histoire d’une réunion de famille où le départ est inéluctable, où les liens familiaux se révèlent au grand jour, où les souvenirs remontent à la surface, où les morts et les vivants se retrouvent une dernière fois. Le temps du théâtre est ici le temps réel d’un adieu, la dernière heure dans cette maison pour se dire Ils ont vu tant de choses ces murs. Que restera-il de cette cerisaie où ils ont passé leur enfance à rêver d’un avenir meilleur ? Lorsque l’on quitte notre lieu d’origine, il y a ce qui a pu se ranger dans les cartons, les vieux disques, les photographies… et il y a les souvenirs que notre mémoire s’épuise à conserver précieusement, les souvenirs les plus fragiles et les plus précieux.
Retour à la Cerisaie parle de l’enfance, de la violence sociale, de collapsologie, de l’héritage légué par celles et ceux qui nous ont précédés, de notre responsabilité à l’égard des générations futures. Elle a les apparences d’une fable familière, elle raconte l’histoire d’êtres humains qui prennent enfin la parole pour dire LA vérité : cette vérité telle que Marguerite Duras la défendait, cette vérité subjective, cette vérité légitime, crue, ininterrompue ; cette vérité qui n’est possible que dans l’amour de l’autre, de celui ou de celle à qui cette vérité s’adresse ; cette vérité légitime que l’on écoute. L’écoute est la clef.
6 interprètes…
Une oeuvre originale…
Une scénographie épurée, installation capable de se poser sur n’importe quelle surface
plane…
Des spectateur.rice.s libres de s’asseoir ou de déambuler tout autour du dispositif…
Des casques de Silent Party pour tou.te.s…
Au commencement, la vraie lumière du jour quand cela sera possible…
Puis, un seul projecteur unique auto-porté, baptisée steadylight…
Enfin, à la lueur des bougies.
JEU Anne Sée, Pierre-Isaïe Duc, Malika Khatir, Elie Autin, Arianna Camilli, Delphine Rosay Gomez Mata
MISE EN SCÈNE, SON ET SCÉNOGRAPHIE Alexandre Doublet
COLLABORATION ARTISTIQUE Delphine Rosay
FELDENKRAIS Marc Marchand
DRAMATURGIE Marilyne Lagrafeuil
SON Margaux Robin
SCÉNOGRAPHIE Alexandre Doublet, Nicolas Fleury, Tom Richtarch
COSTUMES Alexandre Doublet, Nicolas Fleury et les interprètes
CRÉATION LUMIÈRE William Lambert
RÉGIE GÉNÉRALE Tom Richtarch
STEADY LIGHT Martin Guélat
ASSISTANAT Sarah Eltschinger
RÉGIE LUMIÈRE Jonas Spicher
CAPTATION Aurélie Bidault
ADMINISTRATION Bureau Vanessa Lixon
PRODUCTION, COMMUNICATION ET DIFFUSION Valérie Quennoz
PHOTOS Magali Dougados
Tout public dès 14 ans
DURÉE 1h45
NOMBRE D'ARTISTES SUR SCÈNE 7
NOMBRE DE PERSONNES EN TOURNÉE 13
Fiche technique sur demande
PRODUCTION Cie ADVQ
COPRODUCTION Théâtre Vidy-Lausanne, Comédie de Genève, TLH - Sierre
SOUTIENS ThéâtrePro Valais, Ville de Lausanne, Fondation Leenaards, Fondation Ernst Göhner, ProHelvetia, Loterie Romande Vaud